Travail et politique: [retour sur les printemps arabes ; l'Itorero: jeunesse et génocide au Rwanda]
In: Politique africaine 133.2014
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In: Politique africaine 133.2014
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 216, Heft 1, S. 39-66
La notion de responsabilité est un terme clé du lexique contemporain sur le développement. Elle est inscrite au cœur des diverses notions qui le composent, en particulier dans l'élaboration de la norme de gouvernance et des politiques mondiales de lutte contre la pauvreté qui ont marqué la première décennie du xxi e siècle. Cet article s'efforce de montrer que si la responsabilisation semble le mot d'ordre du discours néolibéral actuel, c'est que la responsabilité est l'envers de la domination par les marchés financiers, qui exercent le pouvoir de sanction. La responsabilité est l'opérateur d'un triple transfert de richesses, de risques et de moralité.
In: Strenae: recherches sur les livres et objets culturels de l'enfance, Heft 8
ISSN: 2109-9081
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 192, Heft 2, S. 143-166
In: Strenae: recherches sur les livres et objets culturels de l'enfance, Heft 7
ISSN: 2109-9081
In: Politique africaine, Band 133, Heft 1, S. 7-23
International audience ; Mutuelles de développement est le nom générique qu'ont pris en Côte d'Ivoire les associations regroupant cadres et travailleurs originaires d'un même village ou d'une même région. Comment expliquer la permanence de tels groupements ? Pourquoi leurs organisateurs battent-ils campagne pour développer et moderniser leur localité d'origine ? Pourquoi doivent-ils sans relâche convoquer, réunir, sensibiliser, presser, interpeller les membres villageois ou citadins pour obtenir leur participation ? Pourquoi certaines associations réussissent-elles à mobiliser et d'autres non ? Quel est le sens de tous ces efforts, de tous ces investissements ? Qu'est-ce que le village d'origine ? Et pourquoi les citadins s'efforcent-ils de transformer radicalement leur espace en le dotant d'infrastructures urbaines ? Les mutuelles de développement se positionnent en interface entre les fractions urbaines et rurales, gérant en partie les tensions liées aux enjeux de pouvoir dans l'espace villageois, dans les relations avec les villages voisins, en leur sein même et dans leurs rapports avec l'État. Ce livre apporte un éclairage sur les conditions historiques, politiques, sociales, idéologiques, économiques de leur émergence. Il démontre qu'elles sont des lieux où l'on produit un intense travail symbolique et idéologique pour donner sens aux liens avec le village d'origine, arracher ce dernier à son obscurité et l'inscrire dans le monde moderne. Ce faisant, les mutuelles de développement constituent en Côte d'Ivoire des dispositifs sociaux où se fabrique l'ancrage des rapports sociaux et politiques dans une idéologie de l'origine.
BASE
International audience ; Avant d'être une catégorie qui fait retour dans les études sociologiques, le terme de résistance est (re)devenu un mot d'ordre fréquent de combats politiques et de luttes sociales en France. Ce texte met en regard deux enquêtes de terrain dans des univers extrêmement contrastés : l'une concerne une municipalité communiste de l'ex-bassin minier du Pas-de-Calais au début des années 2000 ; l'autre différentes situations de travail en Ouzbékistan entre 2003 et 2006. Dans le premier cas, la résistance est un mot d'ordre porté par de multiples acteurs de la mairie, de la section du parti communiste et du tissu associatif. La municipalité s'efforce en particulier de faire de la « résistance au marché » un pilier d'une histoire et d'une identité locales. En Ouzbékistan au contraire, les travailleurs se décrivent écrasés par l'oppression de l'État : toute forme de contestation et de résistance est ici indicible, voire inimaginable, tant elles sont porteuses de danger de mort. Pourtant, l'examen de la structure de la communication entre l'ethnologue et les sujets dans le cadre de l'enquête elle-même permet d'aller au-delà de ce simple constat, et d'examiner de manière plus globale les modalités de mise en scène de la domination propres à chacun de ces deux univers. Sur le terrain français, la résistance au marché se construit aussi dans le marché : marché politique sur lequel le parti communiste tente alors de se positionner pour s'y trouver aussitôt dévalué ; marché de la communication, dont les techniques de production de spectacle sont de plus en plus sophistiquées, entraînant une déréalisation et une confusion toujours plus grande entre le réel et la fiction ; en Ouzbékistan au contraire, la production de fiction, contrôlée par l'État, repose sur un mécanisme de propagande qui ne se confond nullement avec la réalité quotidienne.
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International audience ; Mutuelles de développement est le nom générique qu'ont pris en Côte d'Ivoire les associations regroupant cadres et travailleurs originaires d'un même village ou d'une même région. Comment expliquer la permanence de tels groupements ? Pourquoi leurs organisateurs battent-ils campagne pour développer et moderniser leur localité d'origine ? Pourquoi doivent-ils sans relâche convoquer, réunir, sensibiliser, presser, interpeller les membres villageois ou citadins pour obtenir leur participation ? Pourquoi certaines associations réussissent-elles à mobiliser et d'autres non ? Quel est le sens de tous ces efforts, de tous ces investissements ? Qu'est-ce que le village d'origine ? Et pourquoi les citadins s'efforcent-ils de transformer radicalement leur espace en le dotant d'infrastructures urbaines ? Les mutuelles de développement se positionnent en interface entre les fractions urbaines et rurales, gérant en partie les tensions liées aux enjeux de pouvoir dans l'espace villageois, dans les relations avec les villages voisins, en leur sein même et dans leurs rapports avec l'État. Ce livre apporte un éclairage sur les conditions historiques, politiques, sociales, idéologiques, économiques de leur émergence. Il démontre qu'elles sont des lieux où l'on produit un intense travail symbolique et idéologique pour donner sens aux liens avec le village d'origine, arracher ce dernier à son obscurité et l'inscrire dans le monde moderne. Ce faisant, les mutuelles de développement constituent en Côte d'Ivoire des dispositifs sociaux où se fabrique l'ancrage des rapports sociaux et politiques dans une idéologie de l'origine.
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International audience ; Avant d'être une catégorie qui fait retour dans les études sociologiques, le terme de résistance est (re)devenu un mot d'ordre fréquent de combats politiques et de luttes sociales en France. Ce texte met en regard deux enquêtes de terrain dans des univers extrêmement contrastés : l'une concerne une municipalité communiste de l'ex-bassin minier du Pas-de-Calais au début des années 2000 ; l'autre différentes situations de travail en Ouzbékistan entre 2003 et 2006. Dans le premier cas, la résistance est un mot d'ordre porté par de multiples acteurs de la mairie, de la section du parti communiste et du tissu associatif. La municipalité s'efforce en particulier de faire de la « résistance au marché » un pilier d'une histoire et d'une identité locales. En Ouzbékistan au contraire, les travailleurs se décrivent écrasés par l'oppression de l'État : toute forme de contestation et de résistance est ici indicible, voire inimaginable, tant elles sont porteuses de danger de mort. Pourtant, l'examen de la structure de la communication entre l'ethnologue et les sujets dans le cadre de l'enquête elle-même permet d'aller au-delà de ce simple constat, et d'examiner de manière plus globale les modalités de mise en scène de la domination propres à chacun de ces deux univers. Sur le terrain français, la résistance au marché se construit aussi dans le marché : marché politique sur lequel le parti communiste tente alors de se positionner pour s'y trouver aussitôt dévalué ; marché de la communication, dont les techniques de production de spectacle sont de plus en plus sophistiquées, entraînant une déréalisation et une confusion toujours plus grande entre le réel et la fiction ; en Ouzbékistan au contraire, la production de fiction, contrôlée par l'État, repose sur un mécanisme de propagande qui ne se confond nullement avec la réalité quotidienne.
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International audience ; Avant d'être une catégorie qui fait retour dans les études sociologiques, le terme de résistance est (re)devenu un mot d'ordre fréquent de combats politiques et de luttes sociales en France. Ce texte met en regard deux enquêtes de terrain dans des univers extrêmement contrastés : l'une concerne une municipalité communiste de l'ex-bassin minier du Pas-de-Calais au début des années 2000 ; l'autre différentes situations de travail en Ouzbékistan entre 2003 et 2006. Dans le premier cas, la résistance est un mot d'ordre porté par de multiples acteurs de la mairie, de la section du parti communiste et du tissu associatif. La municipalité s'efforce en particulier de faire de la « résistance au marché » un pilier d'une histoire et d'une identité locales. En Ouzbékistan au contraire, les travailleurs se décrivent écrasés par l'oppression de l'État : toute forme de contestation et de résistance est ici indicible, voire inimaginable, tant elles sont porteuses de danger de mort. Pourtant, l'examen de la structure de la communication entre l'ethnologue et les sujets dans le cadre de l'enquête elle-même permet d'aller au-delà de ce simple constat, et d'examiner de manière plus globale les modalités de mise en scène de la domination propres à chacun de ces deux univers. Sur le terrain français, la résistance au marché se construit aussi dans le marché : marché politique sur lequel le parti communiste tente alors de se positionner pour s'y trouver aussitôt dévalué ; marché de la communication, dont les techniques de production de spectacle sont de plus en plus sophistiquées, entraînant une déréalisation et une confusion toujours plus grande entre le réel et la fiction ; en Ouzbékistan au contraire, la production de fiction, contrôlée par l'État, repose sur un mécanisme de propagande qui ne se confond nullement avec la réalité quotidienne.
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International audience ; Mutuelles de développement est le nom générique qu'ont pris en Côte d'Ivoire les associations regroupant cadres et travailleurs originaires d'un même village ou d'une même région. Comment expliquer la permanence de tels groupements ? Pourquoi leurs organisateurs battent-ils campagne pour développer et moderniser leur localité d'origine ? Pourquoi doivent-ils sans relâche convoquer, réunir, sensibiliser, presser, interpeller les membres villageois ou citadins pour obtenir leur participation ? Pourquoi certaines associations réussissent-elles à mobiliser et d'autres non ? Quel est le sens de tous ces efforts, de tous ces investissements ? Qu'est-ce que le village d'origine ? Et pourquoi les citadins s'efforcent-ils de transformer radicalement leur espace en le dotant d'infrastructures urbaines ? Les mutuelles de développement se positionnent en interface entre les fractions urbaines et rurales, gérant en partie les tensions liées aux enjeux de pouvoir dans l'espace villageois, dans les relations avec les villages voisins, en leur sein même et dans leurs rapports avec l'État. Ce livre apporte un éclairage sur les conditions historiques, politiques, sociales, idéologiques, économiques de leur émergence. Il démontre qu'elles sont des lieux où l'on produit un intense travail symbolique et idéologique pour donner sens aux liens avec le village d'origine, arracher ce dernier à son obscurité et l'inscrire dans le monde moderne. Ce faisant, les mutuelles de développement constituent en Côte d'Ivoire des dispositifs sociaux où se fabrique l'ancrage des rapports sociaux et politiques dans une idéologie de l'origine.
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In: La politique africaine, Heft 133, S. 7-23
ISSN: 0244-7827
World Affairs Online
International audience ; Mutuelles de développement est le nom générique qu'ont pris en Côte d'Ivoire les associations regroupant cadres et travailleurs originaires d'un même village ou d'une même région. Comment expliquer la permanence de tels groupements ? Pourquoi leurs organisateurs battent-ils campagne pour développer et moderniser leur localité d'origine ? Pourquoi doivent-ils sans relâche convoquer, réunir, sensibiliser, presser, interpeller les membres villageois ou citadins pour obtenir leur participation ? Pourquoi certaines associations réussissent-elles à mobiliser et d'autres non ? Quel est le sens de tous ces efforts, de tous ces investissements ? Qu'est-ce que le village d'origine ? Et pourquoi les citadins s'efforcent-ils de transformer radicalement leur espace en le dotant d'infrastructures urbaines ? Les mutuelles de développement se positionnent en interface entre les fractions urbaines et rurales, gérant en partie les tensions liées aux enjeux de pouvoir dans l'espace villageois, dans les relations avec les villages voisins, en leur sein même et dans leurs rapports avec l'État. Ce livre apporte un éclairage sur les conditions historiques, politiques, sociales, idéologiques, économiques de leur émergence. Il démontre qu'elles sont des lieux où l'on produit un intense travail symbolique et idéologique pour donner sens aux liens avec le village d'origine, arracher ce dernier à son obscurité et l'inscrire dans le monde moderne. Ce faisant, les mutuelles de développement constituent en Côte d'Ivoire des dispositifs sociaux où se fabrique l'ancrage des rapports sociaux et politiques dans une idéologie de l'origine.
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